Publié dans Politique

« Zéro faim » - 3,5 millions d’euros pour la sécurité alimentaire

Publié le dimanche, 02 mars 2025

La France, soucieuse de la sécurité alimentaire mondiale, a désigné Madagascar comme l'un de ses huit pays prioritaires dans sa stratégie internationale pour la sécurité alimentaire, la nutrition et l'agriculture durable pour la période 2019-2024. A ce titre, un soutien financier de 3,5 millions d'euros est alloué à travers l'Aide alimentaire programmée (AAP), en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM) et des ONG françaises telles que GRET et Action contre la faim (ACF).

Cet engagement s’étend également à la période cruciale des 1 000 premiers jours de la vie, en collaboration avec l'UNICEF, pour assurer une nutrition de qualité aux mères et à leurs enfants, un facteur essentiel pour le développement physiologique et neurologique des nourrissons. Dans ce contexte, une délégation de haut niveau, dirigée par Madame Afshan Khan, sous-secrétaire générale des Nations unies et coordinatrice du mouvement SUN, et Monsieur Brieuc Pont, envoyé spécial pour la nutrition,  et du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, s’est rendue à Madagascar pour explorer les défis de la sécurité alimentaire. Leur programme a inclus des entretiens avec des acteurs clés des programmes de nutrition, notamment l'Office national de nutrition (ONN) et la plateforme locale du mouvement SUN. La visite s'est poursuivie dans la Région d'Anosy, où la délégation a rencontré le gouverneur et les directeurs régionaux, avant de visiter plusieurs centres de nutrition des Nations unies. Ces visites ont mis en lumière les défis de la malnutrition sévère aiguë, touchant 5 % des enfants dans une région particulièrement vulnérable aux sécheresses et au réchauffement climatique. L’accès à une alimentation suffisante et nutritive est un droit fondamental, et il constitue une priorité dans l'agenda diplomatique français, notamment en vue de la conférence "Nutrition for Growth" (N4G) qui se tiendra à Paris les 27 et 28 mars, ainsi que du rassemblement mondial du mouvement SUN prévu pour novembre 2025. Ce sujet sera également au cœur des discussions lors du sommet des Chefs d'Etat de la Commission de l'océan Indien en avril prochain.

Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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